Les chroniques de Narnia T2 : L'Armoire Magique, de CS Lewis
Synopsis : Pendant la seconde guerre mondiale, les raids aériens se succèdent sur Londres. Peter, Edmund, Susan et Lucy ont trouvé refuge chez un vieux professeur quelque peu excentrique. Au cours d'une partie de cache-cache, Lucy pénètre dans une armoire. Elle se dissimule parmi les vêtements qui, insensiblement, deviennent les arbres d'une forêt enneigée. C'est ainsi qu'elle découvre l'extraordinaire pays de Narnia, où règne une sorcière aux pouvoirs maléfiques...
Avant de lire la suite, je vous propose de découvrir un extrait musical inspiré par le film :
Mon avis :
La semaine dernière, j’ai décidé d’aller emprunter les tomes 2 et 3 des chroniques de Narnia à la bibliothèque, en format Folio junior. A la maison, j’ai le gros pavé qui regroupe les sept livres et qui me démotive à le lire : trop gros, trop lourd…
Je me suis donc plongée dans le tome 2 hier midi, et je l’ai fini ce matin ! Comme le disent la plupart des lecteurs, il se lit très rapidement, je ne pensais pas le dévorer.
Etant une grande fan du film que j’ai regardé plusieurs fois, j’ai apprécié découvrir nos 4 humains à travers l’écriture de CS Lewis : Peter, Suzanne, Edmund et Lucy. Le fait d’avoir lu le tome 1 permet aussi de comprendre pourquoi c’est une armoire qui permet d’accéder à Narnia, pourquoi il y a un réverbère au milieu du décor, et pourquoi il y a une sorcière et ainsi de suite.
Je suis contente d’avoir changé le format du livre, car il a une bonne prise en main, et en plus, il y a de belles illustrations, ce qui apporte une touche de magie supplémentaire.
Par rapport au premier tome, on oublie complètement les personnages humains rencontrés comme Polly et Digory (bien que je soupconne l’oncle des enfants d’être Digory). On fait la connaissance de
ces 4 enfants, Peter et Suzanne étant les plus grands, et incarnant la sagesse, Edmund d’un an l’ainé de Lucy, et qui ont un caractère totalement opposé. Edmund est une petite terreur, qui a
tendance à pencher du côté obscur et qui se fera amadouer par la sorcière grace à des loukoums ensorcelés ; alors que Lucy est trop mignonne, je l’adore ! Elle est douce, franche,
avenante.
C’est en jouant à cache cache lors d’une après midi pluvieuse que Lucy découvre le monde de Narnia. Elle y fait la connaissance du faune Tumnus, un de mes personnages préférés, qui a pour mission de livrer tout enfant d’Adam à la sorcière blanche nommé Jadis (rencontrée dans le tome 1) Cependant, la nature gentille du faune va le pousser à protéger Lucy et la renverra dans notre monde. Ses frères et Suzanne ne la croiront pas, jusqu’à ce qu’Edmund se retrouve également à Narnia et rencontre la sorcière et son domestique nain. Cependant, c’est lorsqu’ils devront se cacher de la servante de la maison familiale, Madame Macready, que les 4 enfants seront propulsés dans Narnia et partiront à la recherche du faune, kidnappé par Maugrim, un loup qui travaille au service de la sorcière.
A partir de là, ils vont découvrir plein de personnages farfelus et féériques, tels que des licornes, des castors, des lions, des géants… Chacun suivra son chemin, Edmund, avide de pouvoirs, retrouvera la sorcière, tandis que Suzanne, Peter et Lucy iront à la rencontre d’Aslan le roi de la forêt.
Un combat devra se produire pour renverser la sorcière et sauver Edmund.
Cette histoire est vraiment destinée aux jeunes enfants. Ici, peu de violence, pas de peur, mais beaucoup de magie et de poésie. J’ai pris plaisir à le lire, il n’y a pas besoin de réfléchir et j’ai trouvé que les pages se tournaient toutes seules.
Seule différence, l’auteur rentre moins dans des délires qui m’avaient beaucoup fait rire dans le premier chapitre (comme les situations burlesques de l’oncle de Digory). On sent que Narnia existe depuis maintenant plusieurs centaines d’années et qu’une sorcière est à la tête du pouvoir, que les habitants vivent dans la peur, et dans l’hiver infini sans Noël.
Il y a quand même toujours une part religion assez forte mais toutefois discrète dans l’histoire. Ici, les enfants sont appelés fils d’Adam et filles d’Eve, la foi prime, le bien gagne.
D’ailleurs, je me suis posée la question si le lion avait une quelconque signification dans la religion catholique ?
Voilà ce que j’ai trouvé (sources wikipédia) : Ainsi, le lion revient très souvent dans les églises catholiques car il représente la force du croyant combattant le péché. Cependant, c’est le seul point positif dont ils parlent, la plupart du temps, il est plutot considéré comme une bête du diable (lion cherchant à dévorer une proie, ou être jeté aux lions).
Je vais lire la suite dès la semaine prochaine, afin de découvrir un tout nouveau tome de CS Lewis.
Note : 7/10
Merci à Harmony Petite Sorcière qui a proposé et organise cette lecture commune. Pour découvrir plus d'avis, c'est par ici : Harmony petite sorcière / Mandy88 / bebere /TheChouille / Kactusss / Murielle / Simi / Felina /Frankie / Comicboy / Sylveig / Luthien / Sunflo / Mia62 / Lolo / Mara et Iluze.
A suivre la comparaison avec le film
Edit 22h45 : Et voilà, je n'ai pas perdu de temps :)
Alors je reconfirme, le film est très fidèle au livre. J'ai remarqué la mouche verte présente lorsque Lucy découvre l'armoire magique, ainsi qu'un bref aperçu du géant Tonitruant. En regardant le film, je me suis quand même dit que cette sorcière est vraiment "en carton", et ç'est là qu'on réalise de nouveau que c'est destiné aux plus jeunes. Ils sont loin les grands sorciers d'Harry Potter, ou encore les Gandalf et autres magiciens surpuissants. Sinon, quelques passages m'endorment toujours,mais je pense que la musique y est pour quelque chose. Elle est si belle que cela me berce. Ah avant que j'oublie je suis surprise par les sous titrages français. Ici, la Sorcière s'appelle Djadisse, et non Jadis. Voilà, rien de plus à vous faire partager, si ce n'est qu'il vous faut le regarder si vous ne l'avez encore jamais vu. C'est pour sur un film dont j'aurai été une très grande amatrice dans ma jeunesse, et qui aurait rejoint ma collection de films fantasy (Princess Bride, Willow, l'histoire sans fin, la caverne de la rose d'Or...)